• Enfant-héros : Julien
  • Âge : 10 ans
  • Personnalité : curieux, créatif, rêveur, impatient, spontané, têtu
  • Passions : Il adore les films de Science-fiction, surtout Star Wars.
  • Autres personnages : Sa sœur (Philippine) et son ami (Thomas).
  • Thème : Scolarité
  • Problématique : Concentration et attention en classe
  • Détails : Il est vite absorber par ce qu’il se passe en dehors de la classe et du coup il n’apprend pas bien, ses notes s’en ressentent.
  • Style d’histoire : Science-Fiction
  • Identifiant de l’histoire : 32
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L’aube du troisième jour à l’Académie apporta une nouvelle que Jules redoutait : tous les cadets de première année devaient passer un test crucial dans le Grand Simulateur. Ce test déterminerait leur placement dans les différentes filières de spécialisation.

Le Grand Simulateur occupait le centre névralgique de l’Académie. Contrairement au simulateur standard, celui-ci était une merveille technologique qui recréait non seulement l’environnement spatial avec une précision parfaite, mais aussi les sensations physiques du pilotage.

Dans les vestiaires, où les cadets revêtaient leurs combinaisons de simulation, l’atmosphère était électrique. Certains révisaient frénétiquement leurs manuels, d’autres méditaient pour calmer leurs nerfs. Jules, quant à lui, fixait son reflet dans le miroir, le Focaliseur Neuronal épinglé discrètement à l’intérieur de sa combinaison.

« Ça va aller, Jules, » dit Toma en lui donnant une tape encourageante sur l’épaule. « Tu as pratiqué les techniques de Kepler toute la nuit. »

« Et tu es naturellement doué, » ajouta Phi, qui était venue encourager son frère. « Ne l’oublie pas. »

Jules hocha la tête, tentant de paraître plus confiant qu’il ne l’était. Les orbes étaient calmes pour le moment, mais il savait qu’elles n’attendaient qu’une faille dans sa concentration pour revenir en force.

Le Commandant Vega entra dans les vestiaires, sa présence imposant immédiatement le silence.

« Cadets, le test d’aujourd’hui n’est pas un simple exercice, » annonça-t-elle. « Il est conçu pour pousser vos capacités jusqu’à leurs limites. Vous serez évalués non seulement sur vos compétences techniques, mais aussi sur votre résilience mentale face au stress. »

Ses yeux s’attardèrent un instant sur Jules, qui sentit son estomac se nouer.

« Cadet Novastella, » appela-t-elle. « Vous passerez en premier. »

Un murmure parcourut la salle. Passer en premier était généralement considéré comme un désavantage, car on n’avait pas l’opportunité d’observer les autres et d’apprendre de leurs erreurs.

Jules suivit le Commandant jusqu’à l’entrée du Grand Simulateur. Avant qu’il n’entre, elle se tourna vers lui.

« J’ai remarqué vos difficultés, Cadet, » dit-elle d’un ton plus doux que d’habitude. « Mais j’ai aussi vu votre potentiel. Prouvez-moi aujourd’hui que vous méritez votre place dans cette Académie. »

À l’intérieur du simulateur, Jules découvrit un cockpit de navette de reconnaissance, plus complexe que tout ce qu’il avait manipulé jusqu’à présent. Il s’installa aux commandes, ajusta son harnais, et prit une profonde inspiration.

« Simulation enclenchée dans trois, deux, un… » annonça une voix synthétique.

Le monde autour de lui se transforma. Il se retrouva aux commandes d’un vaisseau traversant une nébuleuse dense, parsemée de débris spatiaux. Sa mission, qui s’afficha sur l’écran principal, était de naviguer à travers ce champ d’obstacles pour atteindre un signal de détresse émis depuis son centre.

Jules plaça ses mains sur les commandes et commença à manœuvrer avec précaution. Au début, tout se passait bien. Il évitait les débris avec précision, calculant mentalement les trajectoires optimales. Le Focaliseur Neuronal semblait fonctionner, maintenant les orbes à distance.

Puis, alors qu’il s’enfonçait plus profondément dans la nébuleuse, la difficulté augmenta considérablement. Les débris devenaient plus nombreux, se déplaçaient de façon erratique, et la visibilité diminuait à mesure que des gaz colorés obscurcissaient les capteurs.

C’est à ce moment que les premières orbes réapparurent, d’abord petites et peu nombreuses, puis de plus en plus envahissantes. Le Focaliseur vibrait contre sa poitrine, luttant contre l’influence du Disperseur.

Jules ferma brièvement les yeux, se concentrant sur les techniques que Kepler lui avait enseignées. Il visualisa son esprit comme une forteresse, avec des murs d’énergie pure repoussant les assauts du Disperseur.

Quand il rouvrit les yeux, sa vision était plus claire. Les orbes étaient toujours présentes, mais il parvenait maintenant à voir à travers elles, comme si elles étaient devenues semi-transparentes.

Un énorme débris apparut soudainement devant lui. Au lieu de paniquer, Jules effectua une manœuvre complexe qu’il n’avait jamais tentée auparavant, faisant pivoter le vaisseau sur son axe tout en utilisant un bref coup de propulseur latéral pour l’éviter.

« D’où je connais cette manœuvre? » se demanda-t-il, surpris par sa propre action.

À mesure qu’il progressait, Jules réalisa quelque chose d’étrange : malgré la présence des orbes, sa concentration s’améliorait. C’était comme si une partie de lui observait le Disperseur avec curiosité plutôt qu’avec peur, analysant ses mouvements, comprenant son comportement.

Le signal de détresse se rapprochait. Jules navigua à travers une dernière série d’obstacles particulièrement denses, utilisant des réflexes qu’il ne se connaissait pas. Il atteignit finalement le centre de la nébuleuse, où un petit vaisseau scientifique dérivait, endommagé.

La simulation s’arrêta brusquement, les hologrammes se dissipant pour révéler les murs métalliques du simulateur. La porte s’ouvrit, et le Commandant Vega entra, suivie d’un officier qui tenait une tablette affichant ses performances.

« Cadet Novastella, » dit-elle, son visage impassible. « Vous avez accompli la mission en sept minutes et trente-deux secondes. »

Jules attendit, incertain. Était-ce bon ou mauvais?

« C’est le troisième meilleur temps jamais enregistré pour un cadet de première année, » précisa-t-elle, et pour la première fois, Jules crut voir l’ombre d’un sourire sur son visage sévère. « Et plus impressionnant encore, vous avez utilisé une variante de la Manœuvre Kepler, une technique avancée qui n’est généralement pas enseignée avant la troisième année. »

Jules cligna des yeux, confus. « La Manœuvre Kepler? »

« Nommée d’après le Professeur Émérite Kepler, qui l’a développée lors de sa traversée de la Nébuleuse du Crabe, » expliqua l’officier. « Comment connaissez-vous cette manœuvre, Cadet? »

Jules hésita. Devait-il mentionner sa visite au vieux navigateur? Avant qu’il ne puisse répondre, une voix retentit depuis l’entrée du simulateur.

« Peut-être l’a-t-il apprise en observant les étoiles par lui-même. »

Le Professeur Kepler se tenait là, appuyé sur une canne élégante gravée de constellations. Son œil cybernétique brillait intensément.

« Professeur, » salua Vega avec un respect évident. « Votre présence nous honore. »

« Je suis venu observer les nouveaux talents, » répondit Kepler, son regard fixé sur Jules. « Et j’ai trouvé exactement ce que je cherchais. »

Plus tard, alors que Jules, Phi et Toma se trouvaient dans le réfectoire de l’Académie, célébrant discrètement sa réussite, Kepler les rejoignit à leur table.

« Tu as fait des progrès impressionnants, » dit-il à Jules, « mais le Disperseur s’adapte également. Il devient plus rusé, plus persistant. »

« J’ai remarqué, » répondit Jules. « Vers la fin du test, le Focaliseur semblait moins efficace. »

Kepler hocha la tête. « C’est pourquoi nous devons passer à l’étape suivante. Il est temps de te parler plus en détail du Nexus de Concentration. »

Toma se pencha en avant, soudain très intéressé. « Alors ce lieu existe vraiment? Ce n’est pas juste une légende? »

« Oh, il existe, » confirma Kepler. « C’est un phénomène cosmique rare, un point dans l’espace où les barrières entre la pensée et la réalité s’amenuisent. C’est là que des entités comme le Disperseur sont nées, et c’est là qu’elles sont le plus vulnérables. »

« Comment peut-on s’y rendre? » demanda Phi.

Kepler sortit de sa poche un petit cristal qui brillait d’une lueur bleutée. « Avec ceci. Un Fragment de Nexus. Il réagit à la proximité du Nexus principal, comme une boussole pointant vers le nord. »

Il le tendit à Jules, qui le prit avec précaution. Dès que ses doigts touchèrent le cristal, les orbes autour de lui s’agitèrent frénétiquement, comme effrayées.

« Le Disperseur le reconnaît, » observa Kepler. « Il sait que ce Fragment pourrait le mener à sa perte… ou à sa transformation. »

« Sa transformation? » répéta Jules.

« Tout dépend de ce que tu choisiras de faire une fois au Nexus, » répondit mystérieusement Kepler. « Tu pourrais tenter de détruire le Disperseur… ou apprendre à vivre en harmonie avec lui, en faisant de sa force la tienne. »

Alors qu’ils discutaient, aucun d’eux ne remarqua le Commandant Vega qui les observait depuis l’entrée du réfectoire, son regard intense fixé sur le cristal que Jules tenait.

Le Fragment de Nexus brillait doucement dans la main de Jules, projetant d’étranges motifs lumineux sur son visage. Pour la première fois depuis l’apparition des orbes, il ressentit non pas de la peur ou de la frustration, mais une étrange excitation. Comme si une aventure plus grande que tout ce qu’il avait imaginé l’attendait.

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The cover is visually impressive with high graphic quality, but it lacks the cheerful and colorful aesthetic suitable for a children’s book, making it more appropriate for an older audience.

 

L’aventure continue !

The cover is visually appealing with vibrant colors and a well-structured composition. However, the serious expression of the character and the inconsistency in the title detract from its suitability for young children.

Identifiant de l’histoire : 32