• Enfant-héros : Julien
  • Âge : 10 ans
  • Personnalité : curieux, créatif, rêveur, impatient, spontané, têtu
  • Passions : Il adore les films de Science-fiction, surtout Star Wars.
  • Autres personnages : Sa sœur (Philippine) et son ami (Thomas).
  • Thème : Scolarité
  • Problématique : Concentration et attention en classe
  • Détails : Il est vite absorber par ce qu’il se passe en dehors de la classe et du coup il n’apprend pas bien, ses notes s’en ressentent.
  • Style d’histoire : Science-Fiction
  • Identifiant de l’histoire : 32
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Le laboratoire de recherche avancée de l’Académie était normalement réservé aux cadets de dernière année. Pourtant, ce soir-là, quatre silhouettes s’y glissèrent discrètement après le couvre-feu. Jules, Phi, Toma et le Professeur Kepler avaient convenu que c’était l’endroit idéal pour analyser le Fragment de Nexus et élaborer leur plan.

Le laboratoire était une vaste salle circulaire remplie d’équipements scientifiques de pointe. Des hologrammes tridimensionnels de systèmes stellaires flottaient au-dessus de consoles de travail. Des machines complexes bourdonnaient doucement, analysant des données cosmiques en temps réel.

Toma se dirigea immédiatement vers le terminal principal, ses doigts dansant sur les commandes avec une aisance qui trahissait ses talents en informatique. « Je vais désactiver temporairement les protocoles de surveillance, » murmura-t-il. « Nous aurons environ deux heures avant que le système ne se réinitialise. »

Pendant ce temps, Kepler plaça le Fragment de Nexus sur une plateforme d’analyse au centre de la pièce. Le cristal s’éleva légèrement et se mit à tourner sur lui-même, émettant une lueur plus intense.

« Fascinant, » dit le vieux navigateur en ajustant sa lentille cybernétique. « Le Fragment réagit aux champs d’énergie quantique du laboratoire. C’est comme s’il… communiquait. »

Jules s’approcha du cristal flottant. Les orbes du Disperseur, qui l’avaient relativement épargné depuis son succès au simulateur, s’agitèrent soudainement autour de lui, formant des motifs complexes.

« Regarde, » dit Kepler, pointant les motifs avec intérêt. « Le Disperseur réagit au Fragment. Il reconnaît sa signature énergétique. »

Phi, qui avait accédé à la base de données astronomique, leva les yeux de son écran. « J’ai trouvé quelque chose sur le Nexus. Il est mentionné dans d’anciennes archives comme ‘Le Carrefour des Pensées’ ou ‘La Confluence’. Des explorateurs l’ont décrit comme un point dans l’espace où les lois de la physique semblent altérées par la conscience même des observateurs. »

« Et où se trouve-t-il exactement? » demanda Jules.

Phi secoua la tête. « C’est là que ça devient compliqué. Ses coordonnées ne sont pas fixes. Il semble se déplacer… ou plutôt, exister simultanément à plusieurs endroits. »

« C’est pourquoi nous avons besoin du Fragment, » intervint Kepler. « Il est syntonisé sur la fréquence unique du Nexus. Il peut nous guider jusqu’à lui, peu importe où il se trouve actuellement. »

Toma, qui avait terminé de sécuriser le laboratoire, rejoignit le groupe. « D’accord, mais comment prévoyons-nous de nous y rendre? Nous ne pouvons pas simplement emprunter un vaisseau de l’Académie. »

Un silence pensif s’installa. C’était effectivement un obstacle majeur.

« En fait, » dit Kepler avec un petit sourire, « j’ai peut-être une solution à ce problème. »

Il sortit de sa poche un petit appareil qui ressemblait à une clé ancienne. « Ceci ouvre le hangar privé de l’Académie, où mon ancien vaisseau d’exploration est conservé. L »Aurora’ est petit, mais rapide et équipé pour les voyages dans des zones spatiales instables. »

« Vous voulez qu’on… vole votre vaisseau? » demanda Phi, incrédule.

« On ne peut pas voler ce qui nous appartient déjà, » répliqua Kepler avec un clin d’œil. « Je suis toujours officiellement le propriétaire de l’Aurora. L’Académie le garde simplement pour sa valeur historique. »

Ils passèrent l’heure suivante à planifier leur expédition en détail. Toma programma une simulation de la trajectoire probable du Nexus basée sur les réactions du Fragment. Phi étudia les procédures de sécurité du hangar pour identifier le meilleur moment pour y accéder. Jules, guidé par Kepler, s’entraînait à affiner sa concentration en présence du Fragment, notant comment les orbes du Disperseur réagissaient à différentes techniques mentales.

« Il y a quelque chose que je ne comprends toujours pas, » dit Jules pendant une pause. « Pourquoi le Disperseur s’est-il attaché à moi spécifiquement? Vous avez dit que c’était rare chez quelqu’un de si jeune. »

Kepler observa Jules avec attention. « Je pense que c’est lié à ta capacité naturelle pour la navigation stellaire. Certains esprits humains possèdent une connexion particulière avec le cosmos – une sorte d’intuition spatiale qui dépasse la simple compréhension mathématique. Le Disperseur est attiré par ce potentiel… peut-être parce qu’il le craint, ou peut-être parce qu’il cherche à l’utiliser. »

« L’utiliser pour quoi? »

« C’est ce que nous devons découvrir au Nexus, » répondit Kepler.

Soudain, les lumières du laboratoire vacillèrent. Le Fragment de Nexus émit une pulsation intense, et tous les écrans affichèrent momentanément le même symbole : une spirale complexe de lignes entrelacées.

« Qu’est-ce que c’était? » demanda Phi, alarmée.

Kepler s’approcha du Fragment, son expression passant de la surprise à une profonde réflexion. « Une résonance. Le Nexus… nous a détectés. »

« Comment est-ce possible? » s’étonna Toma.

« Le Nexus n’est pas seulement un lieu, » expliqua Kepler, sa voix soudain empreinte d’une révérence presque mystique. « C’est une entité consciente à sa manière. Et maintenant qu’il sait que nous le cherchons, il pourrait tenter de nous trouver également. »

« Est-ce une bonne ou une mauvaise chose? » demanda Jules.

« Cela dépend de ses intentions… et des nôtres, » répondit Kepler.

Il plaça une main sur l’épaule de Jules. « Je dois te dire quelque chose d’important, quelque chose que je n’ai pas complètement révélé jusqu’à présent. »

L’atmosphère dans le laboratoire devint soudain tendue.

« Le Disperseur n’est pas simplement une entité parasite qui se nourrit de ton attention, » continua Kepler. « C’est un fragment du Nexus lui-même, une manifestation de sa conscience qui s’est détachée pour explorer notre réalité. Quand j’ai dit qu’il pouvait être transformé plutôt que détruit, c’est parce que sa véritable nature n’est pas maléfique. »

Jules regarda les orbes qui flottaient autour de lui, les voyant soudain sous un jour nouveau. « Vous voulez dire que… ce n’est pas mon ennemi? »

« C’est plus complexe, » dit Kepler. « Dans sa forme actuelle, il perturbe effectivement ta concentration. Mais c’est parce qu’il est déséquilibré, déconnecté de sa source. Au Nexus, tu pourrais avoir l’opportunité non pas de le détruire, mais de l’harmoniser avec ton propre esprit. »

Cette révélation changeait tout. Le plan initial d’éliminer le Disperseur semblait maintenant inapproprié, voire potentiellement dangereux.

« Alors, que faisons-nous? » demanda Phi.

Kepler regarda chacun d’eux tour à tour. « Nous maintenons notre plan de voyage vers le Nexus, mais avec un objectif différent. Au lieu de chercher à combattre, nous chercherons à comprendre et à établir une connexion. »

Alors qu’ils finalisaient les détails de leur mission, personne ne remarqua la petite caméra de surveillance dans le coin du laboratoire, dont la lumière d’état clignotait malgré les précautions de Toma. De l’autre côté de la connexion, dans ses quartiers privés, le Commandant Vega observait leur conversation avec un intérêt croissant.

Elle éteignit l’écran et se tourna vers une armoire sécurisée. En composant un code complexe, elle révéla un compartiment caché contenant un objet qui ressemblait étrangement au Fragment de Nexus, mais dont la lueur était rouge plutôt que bleue.

« Après toutes ces années, » murmura-t-elle, « le Nexus se manifeste à nouveau. Cette fois, je serai prête. »

Pendant ce temps, dans le laboratoire, Jules sentit soudain un changement dans le comportement des orbes. Elles ne tourbillonnaient plus autour de lui de manière chaotique, mais semblaient presque… attendre. Comme si elles avaient compris que tout allait bientôt changer.

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While visually striking, this landscape image is less suited for a children's book. The cool tones and lack of inviting elements make it the best among a generally unsuitable set.

 

L’aventure continue !

This cover showcases a high level of graphic quality and a detailed futuristic aesthetic. However, it has a more serious tone, making it less suitable for young children compared to the best featured image.

Identifiant de l’histoire : 32